L'OISE EN GUINGUETTE : Samedi 3 mai / Pont L'Evêque
La parenthèse gersoise vient de se terminer. En effet, nous avons passé 10 jours en studio à Montaut les créneaux pour enregistrer les basses/batteries du prochain album studio (sortie début 2009). Un studio très agréable, un cadre absolument magnifique, mais surtout, un Marco très accueillant et aux petits soins pour toute notre fine équipe. Deux amis de plus à rajouter sur la liste (avec Jean Pierre qui le secondait sur les prises). Le contraste est énorme avec le live des rues. Là bas, nous avons passé notre séjour "au vert", peaufiné le son de batterie, mangé comme des princes, pris le temps de vivre en bossant pourtant pas mal (trois titres par jour... bonne moyenne !).
On se quitte avec le coeur gros comme des gamins en fin de colo, 12h00 de route, retour à 5h00 du mat. On se dit : "à demain!" . L'Oise en Guinguette n'attend pas.
Le matériel du live des rue n'a pas trop fatigué. Juste quelques mauvaises surprises au sujet des cannes à sons. Les cannes à pêches sont un peu fragiles. Heureusement, François passe recâbler tout ça, un coup de scie à métaux et de fer à souder, et les cannes à sons retrouvent une deuxième jeunesse.
On se retrouve le Samedi pour partir sur Pont Lévèque. Ca sent la grosse fatigue. Printemps de Bourges + Enregistrement studio, ca fait déjà beaucoup, mais avant cela, il y avait aussi des répèts, des stages musicaux... Bref, les batteries des chariots sont pleines mais les nôtres sont à plat.
Arrivé à Pont Lévèque, on retrouve Lucien. C'est le Papa de Bertrand, le contrebassiste. 76 printemps à son actif ! Comme à chaque fois, il a imprimé sur son tee-shirt l'affiche du festival avec le nom du groupe. Intarissable en blagues, il nous en sert une petite couche dès 14h00. Vu mon état de fatigue, j'ai dû rater au moins la moitiés des calembours.
Un petit coucou à Miguel, notre éclairagiste, qui bosse sur l'Oise en Guinguette. Avec le live des rues, c'est un peu chômage technique pour lui. On se vanne à qui mieux mieux, et on se dit qu'un Live des rues avec lumières mobiles, ça le ferait bien. Pourquoi pas en 2009 ?
Sortie du matos, on joue après le promène couillon. C'est un manège surprenant, avec un forain despote et enrhumé. Le manège est gratuit, mais il le fait bien payer aux personnes qui montent dedans ! Les gamins sont obligés de sourire pour faire une belle décoration, les papas pédalent pour faire avancer le manège, et le forain cherche une femme "Vierge", ou "Mûre" pour monter dans son manège. Poétique, caustique et hilarant, il y a un peu de Caro et Jeunet dans ce manège là.
Bref, on s'y met. Ce premier set est à l'image de la première crêpe. Le son est pas génial, l'enregistrement ne marche pas. Heureusement, il reste deux set ce jour là pour rattraper ça.
Deuxième set dans l'après-midi. C'est bon, tout rentre dans l'ordre ;-).
Pour le set du soir, c'est un peu particulier, la bête dans la ville arrive. C'est une création de Zic Zazou. Imaginez une énorme chenille, qui avale le public. A l'intérieur, on change de dimension. Une fanfare (ce soir là, la fanfare en pétard) agite le public qui se retrouve à sauter, danser, hurler. Le température dans le chenille monte vite. La chenille se love autour de notre set, et la fanfare en pétard nous rejoint pour un boeuf sur "oriental". Cette fanfare sait mettre le feu, c'est un vrai plaisir de jouer avec eux.
Un petit bisous à Stéphanie de Sicalines (mais, si vous l'avez croisé forcément, elle est facile à reconnaître, elle a toujours le sourire), et à Michel de Zic Zazou (le présenta-organisa-chanteur-bassisto-homme à-tout-faire de la soirée). On reprend la route très fatigué. On remet ça demain.