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Live de rue
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Live de rue
  • Le groupe Bertrand &... souhaite enregistrer en 2008 Un album Live, mais dans les rues. Actuellement, nous sommes donc à la recherche d'organisateurs de manifestations (festivals, fêtes et autres drôleries) qui souhaiteraient nous accueillir.
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22 avril 2008

Quatrième jour

Faux compte rendu de Bertrand Blandin par Bertrand Devendeville.
Cette fois-ci, nous n'avons pas été contrôlé par les douanes. Comme d'habitude, Bertrand Devendeville n'a rien fait, alors que j'ai passé mon temps à expliquer aux autres comment faire. Nous avons joué plusieurs morceaux, mais je ne peux plus vous dire lesquels. Il paraît que c'était des morceaux du groupe, mais je pensais à autre chose...
Après le premier set sur le marché à côté de la maison de la culture, on a mangé un sandwich de producteurs régionaux sans OGM. Le curry de mon poulet n'était pas terrible (normal c'était du poulet tandoori), mais bon.
Lors du deuxième set, à côté du manège, Philippe n'a pas joué de batterie sur un début de refrain. Heureusement, j'étais là, j'ai slappé un peu (beaucoup) pour rattraper le coup.

J'ai cherché partout de l'œil mes copains manouches de la veille, mais ils n'étaient pas là. Lorsque j'ai demandé où on allait pour la troisième fois, et que ça agaçait les copains, j'ai dis que j'étais fatigué, ça marche à tous les coups....


Après, ils se sont dirigés vers une terrasse de café avec Cécile et Ludo des nil'1.

P1050179

Ils ont voulu boire de l'alcool, alors j'ai dis que c'était pas bien. Le serveur m'a proposé un pepsi, j'ai pas voulu, pepsi a soutenu Pinochet. J'ai pris un coca, sans glaçons, pour l'effet de serre.
On a joué devant la  cathédrale, puis dans la cour des jacobins. Comme le public était bien chaud, vu qu'il était tard, j'ai proposé qu'on joue valse coquine, mais les copains n'ont pas voulu. En même temps, je propose toujours le même morceau, c'est le seul titre de chanson de Bertrand &... que je me rappelle.Ils ne m'emmerde pas trop sur celui là quand je fais des quinte bémol. Philippe a voulu conduire au retour, mais comme il avait bu 5h00 avant, j'ai insisté pour prendre le volant. J'ai presque réussi à freiner au passage à niveau. Arrivé au gîte j'ai fait rire tout le monde avec "pan pan cul cul". J'ai dormi jusqu'à midi, au réveil je suis allé direct aux toilettes. A 15H00, j'ai fini de lire toutes les BD, juste à temps pour vérifier que le camion était bien mal rangé, et dire à Bertrand, que - quand même, il pourrait bosser un peu. Je suis un peu triste, je ne sais pas ce qui s'est passé au Kazakhstan méridional, et j'ai toujours pas eu le droit de faire des pizzas. J'ai appris sur www.rue89.com que faire cuire des pâtes dans l'eau du robinet était cancérigène. J'ai acheté de la quezac, ça donnera du goût aux spaghettis.

Rétablissement de la vérité historique par Bertrand Devendeville, rédigé par Bertrand Blandin:

Ayant veillé toute la nuit pour recharger les batteries et après avoir dormi 3 heures, j'ai commencé par passer le balai, faire la vaisselle de la semaine, faire la lessive pour tout le monde, puis pour être vraiment sympa avec mes amis musiciens, je leur ai apporté le petit déjeuner au lit vers 15h afin de les ménager pour les sets à venir.

Pendant que mes camarades déjeunent, je m'empresse de charger le camion et d'étendre le linge afin que tout soit prêt pour le départ.

Durant le trajet en conduisant, je m'efforce de ne pas penser aux dernières nouvelles sur guitare moch'land.

P1040609

Malgré les quolibets de Bertrand, Marwen, Philippe et Hélène, nous arrivons à Bourges pour entamer cette dernière journée.

Je réussis à décharger le camion tous seul pendant que les autres me regardent.

Premier set:
Insufflant toute mon énergie par mon jeu de guitare sans faille, je traîn
A la fin du set, je me dépêche de ranger tout le matériel et de vendre plusieurs dizaines de CD sans compter tous les autographes et en apportant des boissons rafraîchissantes à mes amis musiciens.

deuxième set:
Mon jeu de guitare sans faille entraîne un Philippe et un Bertrand tout poussifs, et un Marwen ne pensant qu' à sauter partout.
A la fin du set insufflant toute l'énergie restante , je range le matériel une nouvelle fois. Je vends plusieurs CD et signe des autographes pendant que mes amis musiciens finissent leur cigarettes et leur tour de manège.

Au café, j'ai vaillamment défendu Bertrand B face à un Philippe et un Marwen vindicatifs.
Pour maintenir la cohésion du groupe, je paye une tournée générale de prune, de bière et de café (il faudrait que Bertrand B arrête de boire du café, je m'inquiète pour sa santé)
Au bout d'une heure je réussis à les convaincre d'entamer le troisième set (Philippe est encore pendu au téléphone)

Troisième set:
Mes amis déposant des cierges afin d'améliorer leur jeu, je prépare le matériel près de la cathédrale.

P1050068

Philippe et Marwen déjà bien entamés par la fatigue et un Bertrand énervé après 15 cafés, mon jeu de guitare et ma voix de stentor entraînent mon équipe jusque dans leurs retranchements.
A la fin du concert, ils sont sur les rotules (Marwen va jusqu'à mimer une claudication), je trouve encore le temps de faire du diabolo après avoir évidemment rangé tous le matériel.

Allant jusqu'au bout de mon énergie je les convainc d'enchaîner un quatrième et dernier set (ils me menacent de faire grève)

Quatrième et dernier set:
Toujours vaillant, j'enchaîne les morceaux et transcende ce dernier set, soutenant à bout de bras mes amis au bout du rouleau, nous finissons ce dernier rendez vous avec une panne de batterie.

Une fois de plus (heureusement, c'est la dernière, j'en avais marre) je range, seul, le matériel.

Nous rentrons enfin au gîte, je garde au fond de moi la joie du travail bien fait, je ne suis pas encore couché, le linge attend d'être ramassé, c'est moi qui m'y colle, les autres n'ont même pas pris la peine de ranger les chariots.

Ayant le soucis de la solidarité dans le groupe, je propose une soirée conviviale autour du verre de l'amitié et les maintiens éveillés jusqu'à l'aube.

Ayant coupé mon téléphone toute la semaine au péril de mon équilibre familial, je trouve enfin le temps d'appeler ma famille une fois que tous le monde est bordé, puis je me couche enfin sans ronfler, moi !

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